Nouvelle matrice pour estampes numérique : La danse du crabe

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Les Nikaïades : une mythologie imaginaire

L’histoire, mythologie des Nikaiades
Sur l’informe masse terreuse qui n’est pas encore la mer Méditerranée, les Nikaiades, divinités féminines aux origines obscures, conçoivent une nouvelle mer. Elles modèlent le fond de la future étendue d’eau, creusant fosses, érigeant collines sous-marines et sculptant rochers et récifs. Les déesses remuent la terre et par blocs énormes forment le soubassement de la Méditerranée.
Les assises de la mer établies, les Nikaïades ouvrent d’antiques vannes scellées depuis les premiers âges et emplissent d’eau le fonds marin, elles utilisent également des cruches sacrées qui déversent un flot ininterrompu d’eau de mer. La mer Méditerranée est créée.

Dans l’immensité liquide, les déesses créent les premières formes minérales et animales : coraux, fumerolles, phytoplancton et toute une flore protéiforme et multicolore.
Les Nikaiades créent ensuite les créatures de toutes sortes et font émerger la faune marine : poissons, baleines, pieuvres, cétacés et autres mammifères marins, du minuscule plancton aux redoutables prédateurs.
A l’arrivée des premiers humains, les Nikaiades se retirent de la Méditerranée.

Œuvre issue de la série inspirée du personnage de l’odyssée, Circé est à la fois magicienne et enchanteresse. A travers la mythologie grecque, elle incarne la puissance, la beauté et la ruse.


Suite des œuvres sur les récits mythologiques. Après Héraklès (voir http://atomic-temporary-53567413.wpcomstaging.com/2016/09/08/petite-mythologie-illustree/), voici une gravure illustrant un épisode de l’Odyssée d’Homère. Il s’agit de la rencontre d’Ulysse et de la déesse Circé. La gravure ci-dessous est une interprétation très personnelle de cet épisode qui voit les compagnons d’Ulysse transformés en porcs par la déesse.

(eau-forte, aquatinte et point sèche sur cuivre, 2016)


Ishtar est le nom d’une déesse chez les Assyriens et les Babyloniens. Les Sumériens l’appelaient Inanna. Elle doit sa renommée à son activité culturelle et mythologique jamais égalée par une autre déesse du Moyen-Orient. À son apogée, elle était déesse de l’amour physique et de la guerre, régissait la vie et la mort. Elle semble avoir comme descendance Aphrodite en Grèce, Turan en Etrurie et Vénus Victrix à Rome. Elle a un aspect hermaphrodite (Ishtar barbata), comme beaucoup de déesses de ce type. (Source : Wikipedia)
« Produit vraisemblable d’une archaïque fusion de plusieurs divinités différentes, dont une belliqueuse et quasi virile, d’origine sémitique ; une autre, sumérienne, ultra-féminine et patronne de l’amour libre ; une troisième, plus ou moins rattachée à la planète que nous appelons toujours Vénus, la déesse Inanna (en sumérien)/Istar (en akkadien) offrait généreusement à l’imagination mythopoïétique une personnalité débordante. »
Source : J. Bottéro et S.N. Kramer, « Lorsque les dieux faisaient l’homme » (Gallimard, Bibliothèque des Histoires, 1989, P.203)